Suite de la campagne complète...
Nous n’avons pu faire que 5 tours, soit 3 tours d'armistice et 2 tours après la reprise des hostilités.
Le corps de Poniatowski et la cavalerie de Kellermann, très mal situés (puisque placés d'office à Zittau) se sont faits prendre de flanc par Blucher et Langeron avec au final une bataille offensive perdue et la disparition complète des 2 unités.
L'armée du Nord, partie de Berlin, a pris Magdebourg, et est descendu vers Weimar... dans le même temps, Klenau et 2 corps autrichiens attaquaient du sud le XII corps placé en couverture au sud de cette ville. Encore une bataille offensive perdue par le français.
Enfin, Napoléon, dans son réduit entre torgau et dresde, a réagi; il a bousculé une cavalerie et mis à mal les corps de Miladorovitch et Constantion (3PV pour le français).
En résumé, beaucoup de mouvements des uns et des autres, plusieurs reconnaissances de cavalerie, 3 batailles... et tout est encore possible (même sans donner de PV aux coalisés pour Berlin

).
En fait, ce qui a tout changé, c'est l'utilisation d'aides de jeu maison pour placer les unités et éviter de les mettre sur la carte... seul apparaissent désormais le verso des chefs ou des marqueurs de force (au choix du joueur).
De cette façon, l'incertitude est beaucoup plus importante et les reco de cavalerie redeviennent intéressantes à faire.
Napoléon ne sait pas s'il a en face de lui une pile avec toute une armée ou un leurre ou une pauvre unité à 2PF, et le coalisé peut donc profiter de ses nombreuses troupes pour le manœuvrer.
Enfin, je pense que pour la suite, on laissera tomber le scénario de campagne complète pour se contenter de la campagne d'automne, qui est à mon avis la plus équilibrée sans être trop courte.
L'armistice, c'est assez chiant, c'est long (1/3 des tours de jeu), c'est plein de règles particulières... pour au final, une situation assez incohérente avec des unités engluées dans les lignes ennemies par l'interdiction de bouger adjacent à un ennemi... mais des PF de renforts qui peuvent passer
C'était une bonne idée théorique de simuler l’armistice, mais on n'a pas été convaincu par son traitement.