Zorngottes a écrit : ↑mar. 26 avr. 2022 10:51C'est de la triche, celle-ci je la connais déjà

Pas faux. Il va falloir que tu patientes un peu avant d'avoir de l'inédit.
En attendant, voici le tour allemand pour l'Automne 1914...
...
Automne 1914 :
Guillaume II est furieux ! Son état-major lui avait promis que la France capitulerait avant la fin de l’été et il n’en est rien. De même, les russes ne devaient pas être en mesure de menacer son empire avant que l’affaire ne soit réglée à l’ouest, et voilà qu’ils frappent déjà à la porte de l’Allemagne. La crainte du Kaiser de devoir combattre sur deux fronts semble devenir réalité.
Il y a malgré tout une bonne nouvelle ; les stratèges prussiens ont conçu de nouvelles façons d’opérer offensivement. La technologie
Offensive est désormais disponible pour les allemands ! Ce progrès permet d’obtenir une Activation supplémentaire par an si au moins une attaque est faite ; pour les allemands, cette attaque doit être portée contre les franco-britanniques. Comme je l’ai déjà dit, les allemands ont obligation d’attaquer une nouvelle fois à l’ouest ce tour-ci, et comme il s’agit du dernier tour de 1914, il serait dommage de ne pas profiter de cet avantage (surtout que les français disposeront de la
Défense 1 à partir de leur prochain tour, mais cela, dans une partie à plusieurs joueurs, l’allemand ne le saurait pas).
Toujours est-il que me voilà avec quatre actions potentielles pour l’Allemagne.
Bien évidemment, la première est de Recruter. Mais contrairement à ce qui pourrait paraître évident, le gros des renforts ne sera pas pour le front ouest mais bien pour l’est ! Car oui, le Reich a décidé de frapper de manière très agressive sur ces deux fronts ; à l’ouest, pour prendre Bruxelles, et à l’est pour calmer les ardeurs russes. Une armée (2 pas) est donc mobilisée au nord de la région de Breslau. Mon dernier pas de recrutement me sert à remettre à plein potentiel mon armée ayant subi des pertes lors de l’offensive en Belgique. En effet, si l’on ne peut créer une nouvelle armée que dans les villes en territoire national et sous contrôle (ou dans une zone adjacente), on peut renforcer une armée réduite n’importe où, du moment qu’elle est ravitaillée.
Ceci fait, passons aux offensives.
Je commence par mon offensive à l’ouest (grâce à ma technologie dont je retourne la tuile pour indiquer qu’elle est utilisée pour cette année). Deux armées foncent sur Bruxelles et attaquent les
belges qui défendent la cité. Mon troisième mouvement consiste à amener une armée de Metz vers la zone de Belgique précédemment conquise. J’ai bien conscience que ce faisant, j’affaiblis le secteur messin (je m’attends même à une attaque française à cet endroit), mais il est primordial de tenir l’est de la Belgique pour assurer une ligne de ravitaillement à mes troupes qui combattent à Bruxelles.
Justement, ce combat. Les allemands ont une unité attaquante (5), plus une autre en soutien (+2), et tirent un 5 au dé pour un résultat final de 12. Les
belges seront vaincus quoi qu’il arrive, n’ayant aucune chance d’égaler un tel score. Ils tirent néanmoins un 6, pour un total de 10, évitant ainsi que leur adversaire ne l’emporte du double de leur résultat. L’armée
belge est détruite au prix de quelques pertes allemandes. Bruxelles est prise !
A l'est, les deux armées de Breslau, sûres de leur supériorité, pénètrent en Russie et marchent à la rencontre des troupes du Tsar dans les plaines à l'ouest de Varsovie (deuxième action du tour). Jusqu'ici, nous n'avions vu que des attaques en supériorité numérique ; ici, il y a égalité de pions entre les belligérants (deux armées allemandes contre une armée russe à plein potentiel et une armée réduite). A
Downfall of Empires, les combats se font par armée et non par zone, et il faut donc répartir ses attaques sachant que les armées à plein potentiel doivent être ciblées prioritairement. De plus, dès lors que l'on pénètre dans une zone contenant des unités ennemies et dépourvues d'unité amie, on se doit de mener au moins un combat (mais rien n'oblige à faire attaquer toutes ses armées). Bien évidemment, le but étant de tuer dans l’œuf l'offensive russe, je décide de mener deux combats.
Contre l'armée russe à plein potentiel, les allemands obtiennent un 5 (décidément !) pour un résultat final de 10. Les russes n'obtiennent qu'un 2, pour un résultat final de 5 (les armées russes n'ont que 3 de potentiel de combat). Cette fois-ci, il s'agit bien d'un résultat égal au double de celui de l'adversaire ; l'armée russe est détruite sans perte pour l'allemand. La même chose se produit pour la deuxième armée allemande contre la "demie" armée russe (résultat final 7 contre 3) ; les forces tsaristes sont écrasées !
Pour leur dernière action, et dans le but de consolider leurs positions en Belgique et d'assurer le ravitaillement des éléments les plus avancés de leur armée, les allemands se Retranchent dans les Ardennes ; cela est rendu possible par la présence d'une armée (celle qui a été renforcée) qui se trouvait déjà dans la zone au début du tour.
Cela conclut les actions de l'Empire allemand qui réalise un très bon tour sur les deux fronts.