
Sur la carte, vous voyez la situation désespérée de français en 1793, contre 100.000 autroprussiens à l'est et autant d'Autrichiens, anglais, hollandais, hanovriens, hessois, au nord. Heureusement pour les français :
1- le pré carré de Vauban fonctionne encore très bien, le nord est une constellation de places fortes, que les Alliés doivent prendre.
2- Parce qu'ils ne peuvent avancer que ravitaillés, et que pour que les convois de vivres passent, il faut des routes et les dépôts ne peuvent être formés que dans des villes. Alors il faut prendre toutes les places qui sont sur la route de Paris.
3- Les intérêts des alliés divergent, et en plus ils ne peuvent pas se blairer. Au lieu de "foncer" pour libérer une seule route, les anglais se présentent sur Dunkerque, et les autrichiens sur Condé. Ensuite il leur faut le Quesnoy, Cambrai et assurer leurs flancs.
4- Sachant cela, le français même avec une mauvaise armée (et elle est vraiment mauvaise en 1793) peut menacer une ou deux armées alternativement.
Dans l'est, la supériorité des alliés est moins nette mais les autro-prussiens ne coopèrent pas (ce qui se verra en bataille, il y a une règle spéciale pour ça).
Tous les demi-pions sont des garnisons, 2000 hommes chaque demi-pion, il a fallu que j'affine beaucoup les règles sur les sièges, qui sont clé ici. Voyez Thionville, Metz, Longwy connues pour leurs sympathies royalistes, et le pion qui y correspond, ce qui joue dans le jet d'attitude quand le siège commence.
J'ai aussi affiné toutes les règles de ravitaillement, une armée de 50.000 alliés dévore deux convois par semaine, il faut organiser une noria venant des dépôts de type A (ici Bruxelles et Mannheim), faute de quoi l'armée s'arrête. Ce que Brunswick dû faire en 1792, s’arrêtant tous les 6 jours "pour cuire 6 jours de pain". Dépôts et convois sont aussi de nouveaux pions.
Les unités sont génériques, un pion d'infanterie pour 5000 hommes, un de cavalerie pour 2000 cavaliers, des réserves d'artillerie et parfois un parc de siège. Chaque armée / nation a sa couleur et son drapeau, pas de problèmes avec les classiques (qui dit, ah bon, les anglais sont rouges et les russes verts ?). Les chefs valsent à la première défaite (4 ou 5 en quelques mois en 1793 rien que pour l'armée du nord, les perdants étant raccourcis bien sur) et bien des chefs n'entrent que dans les campagnes suivantes.
J'ai pour l'instant 1792, 1793 nord, 1793 est, 1794 est et nord, 1796 Allemagne, 1796 Italie, 1799 Suisse/Allemagne/Italie, 1800 Italie et 1800 Allemagne. Ca fait 9 ! D'autres campagnes sont peut être moins intéressantes, genre l'Egypte, difficile à simuler car s'étendant sur tellement de temps et d'espace.
Donc je repose ma question, j'en fais quoi ?